En tant que famille, je suis confrontée à une lutte permanente pour ne pas m'identifier à ma mère. Or tout est fait pour que je prenne sa place : la mise sous tutelle et mon rôle de tutrice qui me conduit à gérer son compte, l'accompagnement qui m'amène à penser et à parler à sa place, le fait que la maladie l'empêche de s'exprimer et ce maudit classement en GIR 2.
Mais je sais aujourd'hui que ma mère reste ma mère et que jamais je ne prendrais sa place. Et même si parfois ses gestes sont maladroits, si parfois elle met dans sa bouche le sachet de sucre à la place de la cuillère, jamais pour moi ma mère n'a été infantilisée. J'ai comme me l'avait appris, Madame Mémin, dont je salue la mémoire et l'excellence de sa formation, toujours miser sur le plus. Pour moi ma mère comprend tout et cela change mon comportement, mon regard sur elle, elle me comprend et reste ma mère. Quant à moi je l'accompagne avec amour et jamais je ne fais à sa place, jamais je ne prends sa place.
Mais je sais aujourd'hui que ma mère reste ma mère et que jamais je ne prendrais sa place. Et même si parfois ses gestes sont maladroits, si parfois elle met dans sa bouche le sachet de sucre à la place de la cuillère, jamais pour moi ma mère n'a été infantilisée. J'ai comme me l'avait appris, Madame Mémin, dont je salue la mémoire et l'excellence de sa formation, toujours miser sur le plus. Pour moi ma mère comprend tout et cela change mon comportement, mon regard sur elle, elle me comprend et reste ma mère. Quant à moi je l'accompagne avec amour et jamais je ne fais à sa place, jamais je ne prends sa place.
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