01 septembre 2009

Répit des familles

"Oh temps suspends ton vol"
Oui, le répit des familles est nécessaire. Il permet de ne pas se laisser envahir par un sentiment de totale impuissance face à l'inexorable qui fait que l'on voudrait arrêter le temps.
La tristesse est envahissante. Elle est comme un poids sur les épaules qui courbe le dos. Elle fatigue. Elle nous détache peu à peu de notre propre vie.
Tout est comme en suspend. On guète le moindre signe de souffrance du parent aimé, le moindre signe de vie qui s'éteint. On les redoute et pleure.
La confusion s'installe si fortement en nous qu'elle empêche de penser et d'agir librement.
Et là, il faut des professionnels comme ceux qui entourent ma mère aux Magniolas, pour faire comprendre avec empathie qu'ils veillent sur elle, que l'on peut être tranquille et prendre un peu de répit.

Répit, cette prise de distance que je conseille, moi-même, aux familles, j'en mesure aujourd'hui pleinement le sens. Ce week-end je me suis accordée une pause... D'autres ont veillé sur elle et je me suis ressourcée.

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